Le Cloud Computing est désormais bien implanté dans les offres des prestataires informatiques et les entreprises ont bien l’habitude d’y faire appel.
Les prestations de services se sont multipliées et le Cloud privé ne fait pas exception.
Comment y voir clair dans cette jungle ? Sur quels critères faire son choix ?
Distinguer hébergeur et infogéreur de Cloud privé
Le Cloud privé est une infrastructure entièrement contrôlée par l’entreprise et réservée à son seul usage. On parle de Cloud privé interne lorsque l’entreprise déploie elle-même une infrastructure qui lui appartient, et de Cloud privé externe ou hébergé lorsqu’elle fait appel à un prestataire.
Il est important de distinguer les hébergeurs qui sont les prestataires qui déploient et entretiennent des centres de données dont ils louent les ressources, et les intégrateurs dont le métier est de créer et de maintenir des Cloud d’entreprise.
Par exemple, Partitio appartient à la seconde catégorie (hébergeur privé) et a fait le choix de travailler avec OVHcloud, partenaire hébergeur.
Les critères pour choisir un hébergeur de cloud
Lorsqu’il s’agit de choisir un hébergeur, les critères importants sont ceux qui évaluent la qualité du centre de données.
- Le niveau d’infrastructure et la fréquence des mises à jour ou renouvellement du matériel,
- Le niveau de sécurité physique (gardiennage, alarmes, vidéosurveillance) pour prévenir le vandalisme et le vol,
- Les mesures de sécurité environnementales (anti-incendie et dégâts des eaux).
Le niveau de disponibilité avancé par l’hébergeur est important : entre 99,9 et 99,999%, il y a 8h40 d’indisponibilité !
La localisation géographique des centres de données est également un critère important, surtout si vous avez besoin d’héberger des données particulières (dans le domaine de la santé par exemple) ou très sensibles.
Les critères pour choisir un intégrateur
Créer un Cloud d’entreprise nécessite des compétences avancées et ne s’improvise pas.
Lorsqu’il s’agit de sélectionner un prestataire, il y a plusieurs critères à prendre en compte :
- La méthode et gestion de projet : il est important que le prestataire prenne le temps de comprendre précisément les enjeux de votre projet Cloud, et vous accompagne à tous les niveaux.
- Les mesures de sauvegarde et PRA (plan de reprise d’activité) /PCA (plan de continuité d’activité) : le Cloud privé offre de grandes possibilités, mais c’est à l’intégrateur qu’il revient de les exploiter pour vous offrir les meilleures solutions. Le niveau de sauvegarde (Durée de rétention, RPO – recovery point objective– et RTO –recovery time objective) sont des critères importants.
- Les SLA (service level agreements) et niveaux de services (Garanties de retour en opération, sauvegarde)
- Le modèle de facturation et l’évolutivité de la plateforme
Il est également important de sélectionner un prestataire qui connaisse bien votre métier ou votre secteur d’activité. C’est à cette condition qu’il pourra le mieux comprendre vos objectifs et proposer les solutions Cloud les plus adaptées.
Comprendre comment se décompose le prix du Cloud privé
Lorsque l’on parle de Cloud privé hébergé, le prix se présente généralement sous la forme d’un abonnement mensuel qui inclut l’infrastructure, la maintenance et des services additionnels.
La complexité de l’infrastructure informatique
Le Cloud privé hébergé présente l’avantage de pouvoir ajouter à la volée des ressources informatiques : espace de stockage, RAM, puissance de calcul… Cela permet d’en tailler les capacité en fonction des besoins réels et d’éviter de “gâcher” des ressources. Il faut cependant prêter une attention particulière au mode de facturation proposé par l’hébergeur (ou l’intégrateur) pour éviter les mauvaises surprises.
La maintenance de l’infrastructure
Dans le cas d’un Cloud privé hébergé, l’hébergeur a la responsabilité de maintenir en état de marche l’infrastructure physique. Sa responsabilité s’arrête là : la maintenance et la supervision des serveurs virtuels est de votre responsabilité ! Si vous faites le choix d’un infogéreur, ce service sera facturé en sus. Il faut faire attention aux modalités incluses : par exemple la fréquence de la maintenance, et le niveau de supervision.
La sauvegarde des données
Toutes les sauvegardes ne se valent pas ! Pour comparer les mesures proposées par les infogéreurs, il faut prendre en compte :
- La durée de rétention : le nombre de jours de travail que vous récupérez lors d’une sauvegarde.
- Le RPO (Recovery point objective), ou “perte de données maximale admissible” pour quantifier la perte de données lors d’un incident.
- Le RTO (Recovery time objective), ou “durée maximale d’interruption admissible”
À noter : entre le support de sauvegarde (disques dur ou bandes magnétiques) et la technologie employée, les chances de restaurations réussies et de délais de restauration d’une sauvegarde
varient de façon très importante.
Une bonne sauvegarde doit pouvoir être restaurée rapidement avec un très haut niveau de fiabilité en cas de sinistre. Le Cloud privé offre de grandes possibilités pour l’entreprise qui souhaite plus d’agilité et de souplesse dans l’organisation de son système d’information. Mais au-delà de la technologie, l’accompagnement et la couche de service offerte par les hébergeurs varient beaucoup, et il est important de bien le prendre en compte.
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